Plus de vingt pays ont lancé, aujourd’hui un appel commun pour mettre fin à la guerre à Gaza et permettre un acheminement immédiat de l’aide humanitaire.
Dans une déclaration cosignée par 25 ministres des Affaires étrangères – dont ceux de la France, du Royaume-Uni, du Japon ou encore de l’Australie – les signataires dénoncent la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza.
Ils pointent du doigt un système d’aide israélien "dangereux", alimentant l’instabilité, et condamnent fermement les violences qui ont coûté la vie à plus de 800 Palestiniens.
La déclaration rejette également l’idée de « ville humanitaire » et camps de transit dans Gaza. Selon eux le déplacement forcé de la population est inacceptable et qu’il s’agirait d’une violation du droit international.
Un seul paragraphe évoque les otages toujours détenus par le Hamas depuis le 7 octobre. Les pays demandent leur libération immédiate et sans condition, estimant qu’un cessez-le-feu est aujourd’hui la meilleure chance de les ramener chez eux et de soulager leurs familles.
Eden Attia