Les médias israéliens ont réussi à se procurer les résultats de l’autopsie effectuée après la mort de Solomon Teka, révélant que le jeune homme avait consommé une grande quantité d’alcool et du cannabis le soir de son décès.
Selon l’analyse, le 30 juin dernier, le taux d’alcoolémie du jeune homme de 19 ans était deux fois plus élevé que le seuil d’ébriété.
Après la révélation de ces résultats, un expert israélien a indiqué que l’ingestion d’alcool et l’inhalation de drogues pouvaient mener à l’altération des capacités de jugement et à un comportement violent.
De nouveaux éléments qui pourraient étayer la version du policier israélien initialement suspecté d’avoir délibérément tué Salomon Teka.
"Les résultats publiés aujourd’hui sur le niveau d’alcool et de drogues dans le sang de Solomon Teka corroborent la version de mon client selon laquelle il a été forcé d’agir, car en état de légitime défense. En danger de mort, il a dû agir contre sa volonté lorsqu’il a été attaqué par le défunt", a indiqué Yaïr Nadashi, l’avocat du policier.
Pour l’avocat de la famille du jeune israélien d’origine éthiopienne, "il s’agit d’un nouveau scandale dans la calomnie et la diffamation d’une victime abattue par un policier".
Pour rappel le décès de Solomon Teka, a sucité uen grande mobilisation de la part de la communauté d’origine éthiopienne dénonçant un "crime raciste" et les violences policières en Israël.
Sasha Placek